Les textes que nous vous proposons ici, ont paru, en partie, dans la revue nantaise « Mine de Rien », revue trimestrielle photocopiée, éphémère mais « déposée », qui vécut de l’hiver 2007 au printemps 2009, et fut abandonnée afin de « réaliser des projets sérieux » (sic).
Tous ces textes sont basés sur le principe de la contrainte de mots et du « jeu littéraire ». Mais qui dit « ludique » ne dit pas nécessairement drôle ou comique, ou plus exactement amusant. Qu’on en juge en les lisant. Pour citer d’illustres devanciers, si Rabelais et Céline sont souvent drolatiques et burlesques, montrant les travers humains, la misère de la comédie ou de la tragédie humaine (comme on veut bien l’appeler), ils sont moins distrayants que dérangeants. Façon de rappeler que la littérature, la vraie, n’est pas un jeu de mots mais plus, un art vital souvent centré sur les maux. Et plus généralement, une nécessité expressive existentielle…
Deux textes avaient été écourtés, charcutés pour pouvoir passer à la moulinette du critérium „revuiste”. Nous en avons rétabli les versions longues ; et, par ailleurs, nous avons ajouté deux ou trois courts développements à certains autres textes. Tous ceux-ci tournent autour des sens, mais sans le thème de l’essence même du plaisir des sens comme on dit, pour ne pas employer le mot « amour » ou « sexe ». Puis, l’on s’arrêta, mort-née, à la première couleur. Le rouge, celle du sang, celle qui remue à profusion et à confusion et qui, comme par hasard, a tout éteint au soir d’un soleil trop… rouge…
Nous avons également intégré à cette série née de la revue, un long poème et deux textes écartés ou oubliés et retrouvés depuis, datant de la même époque, écrits plus ou moins dans le même esprit.
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